(Crédits photo - HI 33 - Olivier Dumon)
Samedi 26 septembre -
Après 2 journées, les réservistes de Pessac occupent la première place de leur poule. Ça va être difficile de la leur prendre. Leur victoire 31 à 29, ce samedi à Montpon, contre la réserve de l'entente Périgord Sud-Ouest en atteste. Dans un match largement du niveau de la Nationale 2, elles sont venues à bout d'une équipe bien renforcée par trois joueuses de la Nationale 1 de Bergerac. Chaima Jouini, Kassandra Jappont et Nafissatou Diaby ont inscrit 21 des 29 buts de leur formation. Mais en face il y avait du répondant.
Lucie Bouchon en dynamiteuse (10 buts), Julie Valentin en dévoreuse d'intervalles (9 buts), Marie-Pierre Duris en pilier défensif, Agathe Terrible et ses 19 arrêts face à son ancien club ont permis aux Pessacaises de renverser le score. Deux débuts de mi-temps difficiles des Girondines ont vu les Périgordines prendre, à chaque fois, 5 buts d'avance. Il a fallu attendre la 51e minute pour que Lucie Bouchon donne l'avantage aux Violettes pour la première fois depuis la 1ère minute.
Les anciennes ont serré la défense
« On n'a jamais baissé les bras » apprécie le coach Yann-Alexis Vion. « Les filles, avec le mental, se remettent dedans très vite » poursuit son adjoint Noël Adeline. Les anciennes ont serré la défense pour contenir la puissance de la base arrière adverse. « On a un peu tiré sur l'expérience, plus que sur la jeunesse » constate Yann-Alexis Vion. Une expérience qui a aussi pallié les approximations en attaques placées et sur plusieurs contre-attaques. Ce déchet offensif a permis à l'entente Périgord Sud-Ouest de virer en tête à la pause (17-15) et de longtemps mener en seconde période.
Puis, les buteuses adverses, en manque de rotations, se sont usées. Elles n'ont inscrit que quatre buts dans le dernier quart-d'heure. Après avoir pris l'avantage, les Girondines n'ont plus jamais été menées. Le danger venait aussi bien des deux ailes que de la base arrière. Ce qui a fini par payer quand l'ailière Coline Roy a donné deux longueurs d'avance au SPUC pour la première fois de la rencontre (28-30, 59e). Le plus dur était fait. La victoire ne pouvait plus échapper à ces Violettes-là, même en terminant en infériorité numérique.
Olivier DUMON